Publié dans Editorial

Confinons !

Publié le mercredi, 25 mars 2020 Écrit par 
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Le pays part en guerre. Les Malagasy vont ensemble au front pour combattre un ennemi invisible portant le nom de « coronavirus », baptisé mondialement par l’OMS sous l’appellation Covid-19. Une banale épidémie apparaissant en Chine mais se répand très vite à travers le monde dont Madagasikara et se mue en « pandémie ». Elle gagne l’Europe qui devient en  temps record l’épicentre où des pays comme l’Italie, la France et l’Espagne en sont des foyers majeurs. Les pertes en vie humaine et les personnes contaminées se comptent par milliers. Madagasikara n’est pour le moment qu’au stade 1 de l’évolution de la maladie.
Le confinement est le moyen par excellence sinon l’arme redoutable pour combattre la propagation du coronavirus. L’effet positif du confinement s’est avéré efficace et vérifié dans plusieurs pays dont la Chine, pays de départ du Covid-19.
Les autorités malagasy, dès l’apparition des contaminations, n’ont pas hésité d’appliquer cette mesure de fer, le confinement, afin de limiter la propagation. Une prévention et une anticipation  auxquelles les dirigeants ne peuvent pas éluder malgré les contraintes qu’elles imposent aux gens. Les autorités sous la direction de Rajoelina Andry assument leurs responsabilités et prennent toutes les mesures d’accompagnement qui s’imposent.
Les habitants d’Antananarivo et de Toamasina sont en confinement, consignés de rester chez soi. Seule une personne par famille ou par foyer est autorisée à sortir une fois, de préférence, pour le besoin du marché quotidien ou pour d’autres motifs inévitables (raison de maladie ou de travail). Ceci est un ordre ! Il n’y a aucune alternative. Pas d’état d’âme ni de fantasmes encore moins de vagues inutiles ! Tout le monde reste à la maison du moins à Tanà et à Toamasina.
Le Président Rajoelina, à travers ses interventions tous les soirs en direct des chaînes nationales, RNM et RTM, reconnait les impacts négatifs de cette disposition incontournable sur le quotidien des gens, en particulier ceux qui dépendent d’une vie de subsistance. Or, la grande majorité des masses populaires vivent au « jour le jour » (ny ho hanina anio tadiavina anio). Ainsi, le confinement obligatoire risquant de durer quelque semaines ou plus influe difficilement sur la vie quotidienne de la majorité des gens.
En tant que personne responsable et conscient de la tourmente de son peuple, Rajoelina prévoit des « mesures d’urgence sociales ». Le Centre de commandement opérationnel sous la direction effective du Premier ministre cogite dans la pratique sur les détails de mise en œuvre des directives du Chef de l’Etat. Notons que Andry Rajoelina en personne supervise les opérations et le Gouvernement et des élus (députés) assurent l’exécution sur terrain. C’est lui en personne qui se charge de la lourde voire délicate tâche de la Communication. Rajoelina ne laisse pas aux seconds couteaux le soin de transmettre aux concitoyens les informations utiles.
Des compensations financières sont prévues au profit des personnes dont les activités se voient être perturbées par le confinement obligatoire. Les « Tsena Mora » seront également mobilisés.
A nous tous d’obéir, encore une fois, sans état d’âme ni fantasmes ni vagues. « Je ne sors pas pour me protéger et pour sauver la vie des autres ». Une devise simple mais très efficace, une question de vie ou de mort ! « Aina ity hoy Rainimanonja ! » Alors, confinons.


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Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

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